CEDEAO :  65è sommet des chefs d’État s’ouvre à Abuja

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    Dimanche 7 juillet 2024, la capitale nigériane, Abuja, accueille le 65è sommet des Chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

    Cette réunion cruciale se déroule dans un contexte géopolitique tendu, marqué par la récente formation de la Confédération des États du Sahel par le Niger, le Mali et le Burkina Faso, qui ont affirmé leur rupture “irréversible” avec la CEDEAO.

    Cette alliance suscite de vives discussions parmi les dirigeants ouest-africains réunis à Abuja, alors que la région fait face à des défis persistants tels que le terrorisme, les problèmes économiques et la difficulté à constituer une force régionale efficace.

    Sommet CEDEAO Abuja
    Sommet de la CEDEAO à Abuja

    Contexte historique

    La Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a été créée en 1975 avec pour mission de promouvoir la coopération et l’intégration économique dans la région ouest-africaine. Depuis sa création, l’organisation a joué un rôle crucial dans la résolution des conflits, le maintien de la paix et le développement économique. Grâce à des initiatives telles que la Force en Attente de la CEDEAO (FAC) et divers programmes de développement, l’organisation a réussi à instaurer un certain niveau de stabilité et à favoriser la croissance économique dans ses États membres.

    Cependant, ces dernières années, la région a été confrontée à une instabilité croissante, exacerbée par les coups d’État militaires au Niger, au Mali et au Burkina Faso. Ces événements ont non seulement perturbé la gouvernance dans ces pays, mais ont également engendré des tensions au sein de la CEDEAO, remettant en question la capacité de l’organisation à maintenir l’ordre et à promouvoir la démocratie.

    Ce sommet intervient donc dans un contexte politique particulièrement tendu, marqué par la récente formation de la Confédération des États du Sahel (AES) par le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Ces trois pays, désormais dirigés par des régimes militaires, ont affirmé leur départ irréversible de la CEDEAO, créant ainsi une nouvelle dynamique géopolitique dans la région. La création de l’AES est perçue comme une réponse aux sanctions économiques et aux pressions diplomatiques imposées par la CEDEAO suite aux coups d’État.

    La situation est d’autant plus complexe que l’AES pourrait potentiellement attirer d’autres États sahéliens confrontés à des défis similaires, mettant en péril l’unité et la coopération au sein de la CEDEAO. Ainsi, la question des relations avec l’AES sera un sujet clé des discussions de ce sommet.

    Déroulement du sommet

    La cérémonie d’ouverture du sommet, présidée par Bola Ahmed Tinubu, président du Nigeria et président en exercice de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO, a marqué le début de cette rencontre de haut niveau. Après une présentation solennelle des couleurs et des hymnes nationaux, Bola Ahmed Tinubu a pris la parole pour son discours inaugural. Il a souligné l’importance cruciale de l’unité régionale face aux défis actuels, insistant sur la nécessité de trouver des solutions communes pour assurer la stabilité et le développement durable de la région.

    Les allocutions qui ont suivi ont été marquées par des messages de solidarité et d’engagement des différents dirigeants présents. Chaque intervenant a exprimé son point de vue sur les crises récentes, notamment les coups d’État et la montée de l’insécurité, tout en mettant en avant l’importance de la coopération régionale pour surmonter ces obstacles.

    Parmi les participants notables, le nouveau président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, fait ses débuts lors de ce sommet. En mai dernier, il avait exprimé son optimisme quant à la possibilité de réconciliation avec les trois pays du Sahel, à savoir le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Sa présence suscite de grandes attentes quant à une éventuelle reprise du dialogue avec la Confédération des États du Sahel (AES). Beaucoup voient en lui un médiateur potentiel capable de faciliter la communication et de réduire les tensions entre la CEDEAO et l’AES.

    Sanctions imposées pays membres AES
    Sanctions imposées aux pays membres de l’AES.

    Discussions sur les sanctions imposées aux pays membres de l’AES

    Au cours de la journée, les sessions de travail se sont concentrées sur plusieurs thématiques clés. Les discussions ont abordé les mesures à prendre pour renforcer la sécurité régionale, améliorer la gouvernance et promouvoir le développement économique. Les participants ont également discuté des sanctions imposées aux pays membres de l’AES et des possibilités de lever ces sanctions sous certaines conditions, afin de favoriser un climat de dialogue et de coopération.

    Des ateliers et des réunions bilatérales ont été organisés en marge du sommet pour permettre aux dirigeants de discuter de manière plus approfondie des questions spécifiques à leurs pays et de renforcer les relations diplomatiques. Les experts et les conseillers des différents gouvernements ont également participé à des séances techniques pour échanger des idées et proposer des solutions concrètes aux défis communs.

    En fin de journée, une conférence de presse a été tenue pour informer les médias et le public des progrès réalisés et des décisions prises lors du sommet. Les déclarations finales ont réaffirmé l’engagement des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO à travailler ensemble pour la paix, la stabilité et le développement de la région ouest-africaine.

    Relations Confédération États Sahel
    Relations avec la Confédération des États du Sahel.

    Thèmes clés abordés

    Relations avec la Confédération des États du Sahel

    Un des sujets majeurs de ce sommet est la gestion des relations avec la nouvelle Confédération des États du Sahel (AES), formée par le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Cette alliance, créée en réponse aux sanctions et aux tensions croissantes au sein de la CEDEAO, représente un défi significatif pour l’unité et la coopération régionale.

    Les chefs d’État et de gouvernement présents au sommet se penchent sur les implications de cette nouvelle configuration géopolitique. La formation de l’AES soulève des questions cruciales concernant la cohésion régionale, l’intégration économique et la sécurité. Les discussions s’articulent autour de plusieurs axes :

    Dialogue et Réconciliation

    Les dirigeants cherchent des moyens de rétablir le dialogue avec les pays membres de l’AES. Ils explorent des pistes pour engager des pourparlers constructifs, visant à réduire les tensions et à trouver des terrains d’entente.

    Le rôle de médiateurs potentiels, comme le nouveau président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, est crucial dans cette démarche. Sa présence et son engagement pour la réconciliation suscitent des espoirs quant à une résolution pacifique des différends.

    Intégration Régionale

    La question de l’intégration régionale est au cœur des débats. La CEDEAO a toujours promu une vision d’unité et de coopération économique entre ses États membres. Cependant, l’émergence de l’AES met cette vision à l’épreuve. Les discussions portent sur les moyens de maintenir et de renforcer les liens économiques, malgré la scission.

    Il s’agit de trouver des mécanismes pour encourager le commerce, l’investissement et le développement économique tout en respectant les nouvelles dynamiques politiques.

    Sécurité et Stabilisation

    La sécurité régionale est une priorité absolue. Les coups d’État et l’instabilité politique dans les pays du Sahel ont des répercussions sur l’ensemble de la région. Les chefs d’État examinent des stratégies pour améliorer la coopération en matière de sécurité, notamment par le biais de la Force en Attente de la CEDEAO (FAC).

    Ils discutent également de la possibilité de collaborations avec l’AES pour lutter contre les menaces communes, telles que le terrorisme et les trafics transfrontaliers.

    Sanctions et Mesures Économiques

    Un autre point central est la question des sanctions économiques imposées aux pays membres de l’AES. Les dirigeants débattent des conditions nécessaires pour lever ces sanctions et des impacts potentiels sur les populations locales.

    L’objectif est de trouver un équilibre entre la pression diplomatique pour encourager un retour à un ordre constitutionnel et la minimisation des souffrances économiques pour les citoyens.

    Coopération Internationale

    Enfin, les relations avec les partenaires internationaux sont également abordées. La CEDEAO et l’AES cherchent à définir leurs positions respectives vis-à-vis des acteurs extérieurs, comme l’Union Européenne, les Nations Unies et d’autres organisations internationales. Il est crucial de coordonner les efforts pour assurer une réponse cohérente et efficace aux défis régionaux.

    Les relations avec la Confédération des États du Sahel sont un thème central de ce sommet. Les chefs d’État travaillent ensemble pour trouver des solutions viables et durables qui renforceront la stabilité et le développement de la région ouest-africaine.

    Lutte contre le terrorisme

    La menace persistante du terrorisme dans la région est une autre préoccupation majeure abordée lors de ce sommet. Depuis plusieurs années, l’Afrique de l’Ouest est confrontée à une recrudescence d’attaques terroristes, principalement menées par des groupes jihadistes opérant dans le Sahel. Ces attaques ont des conséquences dévastatrices sur la sécurité, la stabilité et le développement socio-économique de la région.

    Les dirigeants de la CEDEAO reconnaissent l’urgence de renforcer la coopération en matière de sécurité pour lutter efficacement contre cette menace. Les discussions se concentrent sur plusieurs axes stratégiques :

    Renforcement des Capacités Militaires

    Les chefs d’État examinent les moyens d’améliorer l’efficacité des forces régionales en matière de lutte contre le terrorisme. Cela inclut l’augmentation des ressources allouées à la formation et à l’équipement des militaires et des forces de sécurité.

    Le partage des renseignements, la coordination des opérations et la mise en place de centres de commandement communs sont également des éléments clés de cette stratégie.

    Création d’une Force Régionale

    La création d’une force régionale capable de répondre rapidement et efficacement aux menaces sécuritaires est un objectif crucial. Cette force, composée de contingents des différents pays membres de la CEDEAO, serait dotée d’un mandat clair et de règles d’engagement précises.

    Elle aurait pour mission d’intervenir dans les zones touchées par le terrorisme, de sécuriser les frontières et de soutenir les forces nationales dans leurs efforts de lutte contre les groupes armés.

    Coopération avec les Partenaires Internationaux

    La coopération avec les partenaires internationaux est essentielle pour renforcer les capacités régionales. Les dirigeants de la CEDEAO explorent des opportunités de collaboration avec des organisations comme l’Union Européenne, les Nations Unies, et des pays partenaires tels que la France et les États-Unis.

    Ces collaborations peuvent inclure le partage de renseignements, la formation spécialisée, et le soutien logistique et financier.

    Développement Socio-économique et Résilience Communautaire

    Les discussions soulignent également l’importance d’aborder les causes profondes du terrorisme, telles que la pauvreté, le chômage et la marginalisation. Les chefs d’État mettent en avant la nécessité de programmes de développement socio-économique pour améliorer les conditions de vie des populations vulnérables et renforcer la résilience des communautés locales.

    Des initiatives en matière d’éducation, de création d’emplois et de services de santé sont essentielles pour prévenir la radicalisation et offrir des alternatives aux jeunes susceptibles d’être recrutés par des groupes terroristes.

    Renforcement de la Gouvernance et de l’État de Droit

    Une bonne gouvernance et le respect de l’État de droit sont cruciaux pour créer un environnement stable et sûr. Les dirigeants de la CEDEAO discutent des mesures pour renforcer les institutions étatiques, promouvoir la transparence et lutter contre la corruption.

    Une gouvernance efficace contribue à gagner la confiance des citoyens et à délégitimer les groupes terroristes.

    Approche Holistique et Intégrée

    Les chefs d’État conviennent qu’une approche holistique et intégrée est nécessaire pour lutter contre le terrorisme. Cela implique la coordination entre les différentes initiatives de sécurité, de développement et de gouvernance.

    Les efforts doivent être synchronisés et complémentaires pour maximiser leur impact et garantir une réponse cohérente et durable à la menace terroriste.

    Problèmes économiques sein CEDEAO
    Problèmes économiques au sein de la CEDEAO.

    Problèmes économiques

    Les défis économiques, exacerbés par l’instabilité politique et la crise sanitaire mondiale, sont également au cœur des discussions lors de ce sommet.

    Les dirigeants de la CEDEAO se penchent sur les moyens de stimuler la croissance économique, d’améliorer l’intégration régionale et de renforcer les infrastructures pour soutenir un développement durable et inclusif.

    Stimulation de la Croissance Économique

    La crise sanitaire de la COVID-19 a eu des répercussions profondes sur les économies de la région, entraînant des contractions économiques, des pertes d’emplois massives et une augmentation de la pauvreté. Pour relancer la croissance, les dirigeants discutent de diverses mesures :

    Investissements dans les Secteurs Clés : Les chefs d’État mettent l’accent sur la nécessité d’investir dans des secteurs stratégiques tels que l’agriculture, l’industrie, les technologies de l’information et de la communication (TIC), et les énergies renouvelables. Ces investissements visent à diversifier les économies nationales et à créer des emplois durables.

    Soutien aux Petites et Moyennes Entreprises (PME) : Les PME jouent un rôle crucial dans la création d’emplois et la stimulation de l’innovation. Les dirigeants explorent des politiques de soutien aux PME, y compris l’accès facilité au financement, la formation et le renforcement des capacités, ainsi que la réduction des barrières administratives.

    Amélioration de l’Intégration Régionale

    L’intégration économique régionale est un pilier essentiel pour accroître la compétitivité et attirer les investissements étrangers. Les discussions portent sur plusieurs initiatives pour renforcer cette intégration :

    Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf) : La mise en œuvre effective de la ZLECAf est une priorité. Les dirigeants de la CEDEAO cherchent à harmoniser les politiques commerciales, à réduire les barrières tarifaires et non tarifaires, et à améliorer les infrastructures de transport et de logistique pour faciliter le commerce intra-africain.

    Mobilité de la Main-d’œuvre : La libre circulation des personnes est un élément clé de l’intégration régionale. Les chefs d’État discutent des moyens de simplifier les procédures de visa et de renforcer les accords bilatéraux et multilatéraux pour faciliter la mobilité de la main-d’œuvre qualifiée à travers la région.

    Renforcement des Infrastructures

    Le développement des infrastructures est crucial pour soutenir la croissance économique et l’intégration régionale. Les discussions se concentrent sur plusieurs domaines :

    Infrastructures de Transport : L’amélioration des réseaux routiers, ferroviaires, portuaires et aéroportuaires est essentielle pour faciliter le commerce et les investissements. Les dirigeants examinent des projets d’infrastructures transfrontalières pour améliorer la connectivité entre les pays membres de la CEDEAO.

    Infrastructures Énergétiques : L’accès fiable et abordable à l’énergie est un facteur clé de développement économique. Les chefs d’État discutent des initiatives pour développer les capacités de production d’énergie, notamment à partir de sources renouvelables, et pour renforcer les réseaux de distribution d’électricité.

    Mobilisation des Ressources Financières

    La question de la mobilisation des ressources pour financer ces initiatives est primordiale. Les dirigeants explorent diverses stratégies pour attirer des investissements et mobiliser des ressources internes et externes :

    Partenariats Public-Privé (PPP) : Les PPP sont identifiés comme un moyen efficace de financer les projets d’infrastructures. Les chefs d’État discutent des cadres réglementaires nécessaires pour encourager la participation du secteur privé dans le développement des infrastructures.

    Financement International : La coopération avec les institutions financières internationales, telles que la Banque Mondiale, le Fonds Monétaire International (FMI) et la Banque Africaine de Développement (BAD), est cruciale pour obtenir des financements concessionnels et des prêts à des conditions favorables. Les dirigeants cherchent également à attirer les investissements directs étrangers (IDE) en améliorant le climat des affaires dans leurs pays respectifs.

    Défis et opportunités

    Obstacles politiques

    Les tensions politiques internes et les divergences entre les États membres de la CEDEAO compliquent souvent la prise de décisions communes. Ces tensions peuvent être alimentées par des différends historiques, des intérêts nationaux divergents, et des priorités politiques variées. Par exemple, les récentes crises politiques au Mali, au Burkina Faso et au Niger ont exacerbé les divisions au sein de l’organisation, créant des défis supplémentaires pour l’unité régionale.

    Les chefs d’État et de gouvernement reconnaissent que la recherche de consensus et la volonté de compromis sont essentielles pour surmonter ces obstacles. La mise en place de mécanismes de médiation et de résolution des conflits est cruciale pour éviter l’escalade des tensions et favoriser un climat de coopération. Les initiatives visant à renforcer la transparence, la bonne gouvernance et le respect de l’État de droit sont également indispensables pour créer un environnement politique stable et propice à l’intégration régionale.

    Potentiel de réconciliation

    Malgré les défis politiques, il existe un potentiel réel de réconciliation et de coopération accrue au sein de la CEDEAO. Le sommet offre une plateforme précieuse pour le dialogue et la négociation, permettant aux dirigeants de discuter des problèmes communs et de rechercher des solutions concertées.

    Dialogue Constructif

    Le sommet permet aux chefs d’État de s’engager dans des discussions franches et ouvertes sur les défis auxquels la région est confrontée. Ces échanges peuvent conduire à une meilleure compréhension mutuelle et à la construction de relations de confiance entre les dirigeants. Les sessions plénières et les réunions bilatérales en marge du sommet offrent des opportunités pour aborder des questions sensibles et explorer des compromis possibles.

    Initiatives de Coopération Régionale

    Les dirigeants peuvent identifier et lancer des initiatives conjointes visant à renforcer la coopération régionale. Ces initiatives peuvent inclure des projets d’infrastructures transfrontalières, des programmes de développement économique intégrés, et des efforts communs en matière de sécurité et de lutte contre le terrorisme. En travaillant ensemble sur des projets concrets, les États membres peuvent renforcer leurs liens et démontrer les avantages tangibles de l’intégration régionale.

    Soutien International

    La communauté internationale joue un rôle clé en soutenant les efforts de réconciliation et de coopération de la CEDEAO. Les partenaires internationaux, y compris les organisations multilatérales et les pays donateurs, peuvent fournir une assistance technique, financière et diplomatique pour faciliter le dialogue et la mise en œuvre des initiatives régionales. Le soutien international peut également contribuer à créer des incitations positives pour encourager les États membres à surmonter leurs divergences et à travailler ensemble.

    Engagement des Acteurs Non Gouvernementaux

    Les organisations de la société civile, les entreprises et les communautés locales ont un rôle important à jouer dans la promotion de la réconciliation et de la coopération régionale. En impliquant ces acteurs dans les processus de prise de décision et en valorisant leurs contributions, les dirigeants peuvent renforcer le soutien public aux initiatives régionales et assurer une mise en œuvre plus efficace des politiques.

    Ce qu’il faut retenir

    Le 65è sommet des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEDEAO à Abuja est un moment crucial pour l’avenir de la région ouest-africaine.

    Face à des défis complexes et à des tensions politiques, les dirigeants ont l’opportunité de tracer une voie vers une plus grande coopération et une stabilité durable.

    La détermination à surmonter les obstacles et à saisir les opportunités sera déterminante pour le succès de cette rencontre et pour l’avenir de la CEDEAO.

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