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Ronaldo a reçu une interdiction de jeu d’un match par la Saudi Pro League et a été pénalisé à hauteur de 30 000 riyals saoudiens (6 332 £ ; 8 000 $) d’amendes et de frais pour avoir fait ce qui a été décrit comme un «geste obscène» à l’encontre des fans lors de la récente victoire 3-2 de son équipe d’Al Nassr sur Al Shabab.
C’était apparemment en réponse à quelque chose auquel il a été soumis pendant une grande partie de sa carrière : des chants de «Messi, Messi» venant des tribunes. Ronaldo a mis ses mains sur ses oreilles puis s’est accroupi à moitié et a fait un étrange geste de la main près de son entrejambe.
Quelques réflexions ont surgi après cela. L’une est que, contrairement à Sterling et Caicedo, il est clair qu’il ne faut pas grand-chose pour obtenir une réaction de Ronaldo, l’un des hommes les plus célèbres de la planète qui est probablement très habitué à être crié dessus par une foule anonyme.
La rivalité Messi-Ronaldo même en dehors de l’Europe
CR7 et Messi sont impliqués dans cette sorte de lutte à mort fastidieuse depuis environ 15 ans maintenant, les deux étant constamment mis en opposition et comparés l’un à l’autre. Vous pouvez donc voir pourquoi cela sera devenu incroyablement fastidieux, pour le moins dire, surtout étant donné qu’ils n’ont pas réellement joué dans la même ligue l’un que l’autre depuis 2018 et n’ont pas été sur le même terrain dans un match compétitif ensemble depuis 2020.
Ni l’un ni l’autre ne joue maintenant en Europe et leurs réalisations les plus significatives sont désormais presque certainement dans le passé. La rivalité Messi-Ronaldo n’est vraiment plus une chose, du moins pas pour le reste du monde.
Mais clairement, elle l’est toujours pour Ronaldo, un petit ver d’insécurité qui s’est enfoncé dans son âme et y est logé. Pourquoi d’autre se donnerait-il la peine de répondre à la simple mention du nom de Messi ?
Les deux situations ne sont pas des comparaisons parfaites et sont en partie seulement rassemblées ici parce qu’elles se sont toutes deux produites au cours de la semaine passée ou à peu près, mais il est remarquable comment Sterling et Caicedo ont pu ignorer des abus beaucoup plus personnels de plus près, tandis que tout ce qu’il a fallu était la mention du nom d’un autre homme pour provoquer une réaction de Ronaldo.
C’est très loin d’être la première fois, aussi. Juste en novembre dernier, Ronaldo a fait taire une foule lors du match d’Al Nassr contre Al Ettifaq lorsque le chant «Messi, Messi» a été déployé par un autre groupe peu imaginatif. Dans le grand schéma des choses, tout cela est très mineur, mais on se demande à propos de la fragilité de l’ego d’un homme que la simple mention du nom d’un joueur rival enregistre, encore moins inspire une réponse de quelque sorte que ce soit, encore moins une qui vous fait suspendre.
Tout cela n’est probablement pas idéal pour le projet de la Saudi Pro League, non plus. Ronaldo était leur signature phare et il a été un succès en ce sens qu’il a marqué des buts à la pelle et a attiré beaucoup d’intérêt, mais ce n’était pas dans le plan que leur joueur clé, l’un des principaux facteurs de légitimation de la ligue, soit suspendu de cette manière.
Ajoutez à cela le départ de Jordan Henderson après six mois et le feuilleton continu autour de Karim Benzema et c’est un sac mélangé depuis qu’ils ont commencé à jeter de l’argent partout.
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Une réaction un peu trop abusée !
Pour Ronaldo, il est difficile de mettre le doigt sur ce qu’il y a de si sombre dans tout cela. Malgré le fait d’être un quasi-surhomme et un athlète absolument phénoménal, il lui reste peu de temps dans sa carrière, donc cela semble juste un peu triste que c’est ainsi qu’il passe ses derniers jours en tant que footballeur.
Jouant dans une ligue de qualité inférieure (ce qui n’était pas le plan, peu importe combien il insiste autrement) toujours hanté par le fantôme de l’homme auquel il a été comparé toute sa carrière, mais qui n’a pas vraiment été pertinent pour lui depuis près d’une demi-décennie. Tout aurait pu être très différent.
Peut-être que c’est l’enfer intérieur de la mentalité hyper-motivée de quelqu’un comme Ronaldo. Rien d’autre que d’être considéré le meilleur n’est suffisant, donc même la mention du seul gars qui pourrait lui nier ce titre, du moins dans sa génération, est suffisante pour le déclencher.
Il séchera ses larmes sur sa richesse incroyable et une liste extraordinaire de réalisations, mais on reste avec le sentiment qu’il ne sera jamais vraiment satisfait lorsque viendra le moment de regarder en arrière sur sa carrière.
Pour quelqu’un qui a accompli autant que lui, tout cela semble assez sombre.”
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